03/08/2017
Le Parle-Ment lance la réforme du code du travail
Résultat, presque 70 ans plus tard, la pieuvre (symbole de la mafia en Italie) triomphe. La France est colonisée dans sa culture, sa consommation, ses institutions, sa population et le PC passé de la lutte révolutionnaire économique et sociale à la mièvre, complice, revendication sociétale est devenu anti-marxiste.
La destruction coordonnée du code du travail par le gouvernement de l'extrême droite financière capitaliste avec ses traditionnels relais complices et menteurs syndicaux marque une nouvelle étape de la précarisation de la population autochtone française permettant un effondrement des salaires et une concurrence accrue avec les populations migrantes, clandestines mais officiellement importées (bientôt des hotspots!) et imposées au nom de l'antiracisme.
Les conflits horizontaux entre pauvres de demain seront donc ethniques, religieux avec des prolétaires sans protections, sans moyens, sans autonomie et privés de solidarités car issus de mondes aux valeurs différentes que le système préservera par une éducation minimaliste anti-instruction, veillant avec le renfort des médias à empêcher toute assimilation.
Le conflit entre les salariés et assistés exploités ne sera donc pas vertical, préservant le pouvoir réel, le pouvoir financier et son jouet politique institutionnel de toute menace, d'ailleurs, ce pouvoir, on l'éloignera de plus en plus vers l'Europe et au delà avec des assemblées sans référence nationale avec le CETA et le TAFTA qui viendra après Trump.
La langue des oiseaux démontre ici toute sa pertinence en soulignant l'imposture du Parle-Ment.
On sait aujourd'hui que le régime soviétique n'a jamais songé sérieusement à envahir militairement l'Europe de l'Ouest et que dès la fin des années 60 son retard technique le rendait inoffensif d'où la baisse du pouvoir d'achat des salariés dès 1978. Pourtant, on nous ressort depuis quelques années la menace venant de l'Est la Russie, la Chine, l'Iran, l'Islamisme fabriqué voire... la petite Corée du Nord. Il faut bien qu'un siècle de romans populaires, de films, de propagande serve à quelque chose donc de bouc émissaire justifiant toutes les trahisons économiques et sociales du pouvoir.
A lire :
Le Parlement donne son feu vert à la réforme du code du travail par ordonnances
RT en français 3/08/2017
Fin de la première étape au Parlement pour la réforme du code du travail : le texte autorisant l'exécutif à légiférer par ordonnances a été adopté définitivement par un vote au Sénat. La contestation pourrait commencer à la rentrée.
Un an après l'adoption de la loi El Khomri, qui avait déclenché une importante crise sociale et son lot de manifestations, la réforme du code du travail proposée par Emmanuel Macron qui, assure vouloir «donner plus de liberté et plus de protection» aux entreprises et aux salariés, pourra être effectuée par ordonnances.
Plusieurs promesses de campagne d'Emmanuel Macron doivent figurer dans la longue liste de mesures, qui seront transmises fin août aux organisations syndicales. Parmi les mesures, on retrouve notamment les décriés barèmes de dommages et intérêts prud'homaux pour licenciement abusif, la fusion des instances représentatives du personnel ou encore le rôle accru de l'accord d'entreprise.
Le projet de loi autorise également le gouvernement à revoir le périmètre des licenciements économiques, à modifier le dispositif du compte pénibilité ou à étendre le recours aux CDI de projet. Hors du champ social, il devra retarder d'un an la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, la repoussant au 1er janvier 2019.
Le texte avait été adopté très largement à l'Assemblée le 13 juillet en première lecture grâce aux voix de la majorité LREM et MoDem ainsi que du centre-droit, puis au Sénat, à majorité de droite, la semaine dernière, mais dans des versions différentes.
Depuis, sénateurs et députés se sont accordés sur une version commune, que l'Assemblée a encore largement votée le 1er août, par 421 voix contre 74, tandis que le Sénat l'a approuvé par 225 voix pour et 109 contre, PS, communistes et anciens du groupe écologiste.
Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau avait annoncé un nouveau vote «positif» le 2 août, tout en formulant «des regrets qu'il n'y ait pas eu, par exemple, de dispositif de sortie des 35 heures».
«Démolition sociale»
Mais les communistes des deux chambres, et les Insoumis à l'Assemblée, qui voient dans le texte «une loi de démolition sociale» et un «coup d’État social», ont promis de poursuivre la bataille.
Lire la suite sur RT en français
09:40 Publié dans Actualité | Tags : parlement, code, travail, réforme, ordonnances | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
Les commentaires sont fermés.