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30/07/2015

Avec Microsoft sortez couvert

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Lorsque le géant de l'informatique grand public Microsoft dit gratuit mon esprit soupçonneux digne d'un membre du petit peuple des mines entre en alerte. En effet, ça sent l'oxymore et toute comparaison gardée, c'est un peu comme si notre vénéré gouvernement nous garantissait une hausse du pouvoir d'achat ou la défense de la liberté d'expression. Pourquoi pas la démocratie aussi?

Bref et selon la formule pittoresque d'un collectionneur d'étoiles de mer, il y avait là Fabius sous roche. Car posséder une licence Windows 10 complète juste par le fait de posséder celle comparable dans les droits de Windows 7 ou 8 est bel et bien un mirage que seule une communication alambiquée peut laisser malencontreusement (ou pas) espérer.

Car Pour Microsoft cette mise à jour gratuite de l'OS s'entend pour votre configuration actuelle, pas du tout comme le comprend l'utilisateur lambda qui aimerait pouvoir changer sans passer à la caisse certains composants du PC après les 12 mois d'accès gratuit.

Niet, impossible, le cadeau gratuit ne considère pas du tout votre licence mais juste une machine en l'état. J'insiste donc si votre disque dur lâche dans 13 mois vous devrez acheter une licence Windows 10 donc débourser environ 135€.

Votre Windows 10 se comporte en gros, après un an, comme une vulgaire version OEM, une évolution dure à digérer pour eux qui ont une bien coûteuse version boîte et donc complète de Windows 7-8.

Certains appelleraient cela une obsolescence programmée non?

La question de la réinstallation de Windows 10 après la mise à jour initiale a été posée a été posée et voici la réponse :

Oui. Une fois la mise à jour vers Windows 10 effectuée à l'aide de l'offre de mise à jour gratuite, vous serez en mesure de réinstaller le système d'exploitation, voire d'effectuer une nouvelle installation, sur le même appareil. Vous ne devrez pas acheter Windows 10 ni revenir à votre ancienne version de Windows pour procéder de nouveau à la mise à jour.

Vous pourrez également créer votre propre support d’installation, tel qu'une clé USB ou un DVD, et utiliser celui-ci pour procéder à la mise à jour de votre appareil ou réinstaller le système d'exploitation une fois la mise à jour terminée.

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Un remake signé Microsoft


Donc, pendant une pleine année, vous aurez une vraie et complète version de Windows selon le sens commun. On rassure le consommateur sur une réelle préoccupation, celle de la réinstallation mais dans les médias on évoque fort peu la seconde couche de la surprise "mise à jour gratuite" et là pourtant on sent bien le gout de la margarine et du cacao de synthèse.  Car que nous dit pourtant le même Microsoft sur le sujet :

Si la configuration matérielle de votre appareil Windows 10 change de façon significative (par exemple changement de carte mère) Windows pourra nécessiter une réactivation sur l'appareil. Il s'agit de la même procédure sur les versions antérieures de Windows (Windows 7 et Windows 8.1). L'offre de mise à niveau gratuite ne s'applique pas à l'activation de Windows 10 dans de tels scénarios où des modifications matérielles réinitialisent l’Activation.

Adieu veau, vache, cochon, couvée... c'est ton destin!

19:39 Publié dans Actualité | Tags : microsoft, windows, gratuite, oem | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

28/07/2015

Petite configuration pour windows 10

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Windows 10 débarque à la fin du mois et c'est l'occasion pour beaucoup d'un achat, celui d'une petite configuration évolutive bien plus performante que la tablette que l'on réservera aux week end ou au simple chat. Certes cela coûte 3 fois le prix d'une bonne tablette mais quel changement!

Attention, il s'agit là d'une configuration entrée de gamme qui permet de profiter du Net, de ses vidéos et de jouer un peu mais en raison de la taille de l'écran et des exigences actuelles si vous êtes un joueur enragé, il faudra passer à une carte graphique bien plus puissante.

Processeur : Intel Core i5-4690 (3.5 GHz) 240€
Carte graphique : Gigabyte GV-N75TOC-2GL - GeForce GTX 750 Ti 2 Go 138€ (si possible attendez le lancement des GTX 950 vers le 17 aout) et si votre budget le permet pensez à la Sapphire Radeon R9 280X Vapor-X 3G GDDR5 TRI-X OC.
Mémoire : G.Skill Ares Blue Series 8 Go (2 x 4 Go) DDR3 1600 MHz CL8  72€
Boîtier : Corsair Carbide 300R  89€
Alimentation Seasonic S12II-620 82+ 80PLUS Bronze 84€
Lecteur DVD graveur Lite-On iHAS124-14 23€
Disque dur :Seagate Desktop SSHD 1 To ST1000DX001 82€
Carte mère : Gigabyte GA-Z97-D3H 113€
Moniteur : AOC 27" LED - 2560x1440 Q2778VQE 339€ (LDLC par exemple) et un ventilateur Cooler Master Hyper 212 Evo ( 33€)

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24/07/2015

La dérive française au grand jour

 

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La dérive toujours plus marquée de la République française non pas vers une Démocratie mais vers un État policier ne passe désormais plus inaperçue. Le Comité des droits de l'Homme de l'ONU, comité, composé de 18 experts indépendants et chargé d'examiner le respect des obligations imposées par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, se préoccupe des "pouvoirs excessivement larges de surveillance" attribués aux agences de renseignement par la récente loi sur le renseignement en France. Il faut dire que les médias toujours plus serviles sont bien silencieux sur sujet alors qu'une décision du Conseil constitutionnel est pourtant attendue cette semaine. "Le Comité est préoccupé par les pouvoirs conférés aux services de renseignements en matière de surveillance digitale à l'intérieur et à l'extérieur de la France" est il précisé en conclusion du 5e rapport périodique sur la France.

Il faut dire que sauf mauvaise foi personne n'imagine un seul instant que la loi sur le renseignement imposée de manière scandaleuse à la faveur de l'affaire Charlie puisse prévenir le moindre attentat. Son objectif est clairement l'espionnage du citoyen et tout particulièrement de l'opposant politique dans un cadre offensif et contraire aux droits de l'homme.

L'actualité récente a de plus prouvé comment le caractère vague des textes pouvait servir de prétexte à harceler des intellectuels, des artistes n'ayant aucun rapport ni de près ni de loin avec le terrorisme ou la violence.

Cerise sur le gâteau, le document relève l'absence de neutralité idéologique de la République en matière religieuse mais il est vrai que seuls des français naïfs peuvent encore croire que la laïcité est synonyme  de neutralité alors que tout prouve qu'elle est un militantisme de nature religieuse.

Extraits du document du comité :

 Terrorisme

 Le Comité note avec satisfaction l’extension des garanties juridiques fondamentales pour la personne placée en garde à vue en matière de terrorisme depuis l’adoption de la loi du 14 avril 2011. Il s’inquiète néanmoins que l’accès à un avocat peut être différé pendant une durée de 72 heures pour des raisons impérieuses, et que l’entretien est limité à trente minutes, restreignant ainsi la possibilité de recevoir une assistance juridique adéquate. Le Comité est par ailleurs préoccupé par la possibilité d’allonger la durée maximale de la garde à vue jusqu’à 96 heures, y compris pour des mineurs de plus de 16 ans, voire jusqu’à 144 heures dans des cas exceptionnels (art. 9, 14).

 Conformément à l’Observation générale No 35 (2014) du Comité sur l’article 9 (Liberté et sécurité de la personne), l’Etat partie devrait veiller à ce que toute personne soupçonnée de terrorisme placée en garde à vue puisse s’entretenir sans délai avec leur avocat pendant une durée suffisante, et soit déférée sans délai devant un juge.

 Le Comité s’inquiète de ce que plusieurs dispositions de la loi No 2014-1353 du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme sont difficilement conciliables avec les droits consacrés dans le Pacte. Il est particulièrement préoccupé par : a) les implications, en matière de procédure, de l’insertion de délits de provocation et d’apologie du terrorisme dans le code pénal, notamment la possibilité de juger des suspects  en comparution immédiate ; et b) (l’introduction de mesures d’interdiction de sortie du territoire et du délit « d’entreprise terroriste individuelle » ainsi que l’utilisation de termes vagues et imprécis pour la criminalisation et la définition de faits constitutifs d’acte de terrorisme, de provocation ou d’apologie du terrorisme; c) le nombre et la nature des faits qui ont conduit à des poursuites, notamment à l’encontre de mineurs, pour apologie du terrorisme suite aux attentats commis à Paris en janvier 2015 et souvent jugées en comparution immédiate(art. 9, 14, 19, 20, 21 and 22).

 L’Etat partie devrait s’assurer que les dispositions de la loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme No 2014-1353 respectent les principes de présomption d’innocence et de légalité et soient par conséquent énoncées de manière explicite et précise. L’Etat devrait également s’assurer que si elles conduisent à des restrictions de certains droits de l’homme, comme le droit à la liberté d’expression, d’information ou de mouvement, ces restrictions soient conformes aux dispositions du Pacte, notamment aux exigences de nécessité et de proportionnalité. Dans ce contexte, l’Etat partie devrait garantir que les poursuites engagées sur la base de cette loi soient exercées dans le plein respect de toutes les garanties juridiques énoncées à l’article 14 du Pacte.

 

Rétention de sûreté

 

Le Comité est préoccupé par l’extension de la surveillance de sûreté à travers la loi tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle du 10 mars 2010 qui permet notamment de placer des personnes en rétention de sûreté, et particulièrement, après exécution de leur peine et en cas de non-respect des conditions de surveillance de sûreté, (par exemple une injonction de soins), en raison de leur « dangerosité », même si ladite détention ne faisait pas partie de la sentence originale (art. 9, 14 et 15).

 L’Etat partie devrait réexaminer la pratique consistant à placer des personnes condamnées pénalement en rétention de sûreté après qu’elles aient purgé leur peine de réclusion en raison de leur « dangerosité », à la lumière des obligations découlant des articles 9, 14 et 15 du Pacte.

 

Activités de surveillance

 

Le Comité est préoccupé par les pouvoirs conférés aux services de renseignements en matière de surveillance digitale à l’intérieur et à l’extérieur de la France. Le Comité s’inquiète tout particulièrement de ce que la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin 2015 (soumise au Conseil Constitutionnel) octroient des pouvoirs excessivement larges de surveillance très intrusive aux services de renseignement sur la base d’objectifs vastes et peu définis, sans autorisation préalable d’un juge et sans mécanisme de contrôle adéquat et indépendant (art. 17).

 L’Etat partie devrait prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que ses activités de surveillance, à l’intérieur et à l’extérieur de son territoire, sont conformes aux obligations découlant du Pacte, notamment de l’article 17. En particulier, des mesures devraient être prises pour garantir que toute immixtion dans la vie privée soit faite conformément aux principes de légalité, de proportionnalité et de nécessité. L’Etat partie devrait veiller à ce que la collecte et l’utilisation de données relatives aux communications se fasse sur la base d’objectifs légitimes précis et que soient énoncées, en détail, les circonstances exactes dans lesquelles de telles immixtions peuvent être autorisées et les catégories de personnes susceptibles d’être placées sous surveillance. Il devrait veiller également à garantir l’efficacité et l’indépendance du système de contrôle des activités de surveillance, notamment en prévoyant que le pouvoir judiciaire participe à l’autorisation et au contrôle des mesures de surveillance.

 

Recours abusif à la force par les forces de l’ordre

 Le Comité s’inquiète des allégations faisant état de mauvais traitements, d’usage excessif de la force et d’utilisation disproportionnée d’armes de force intermédiaires, en particulier lors d’interpellations, d’évacuations forcées et d’opérations de maintien de l’ordre. Il s’inquiète également de la persistance de « contrôles au faciès » et d’ allégations de harcèlement policier, de violences verbales et d’abus de la force contre des migrants et des demandeurs d’asile dans la ville de Calais (art. 2 et 7).

 L’État partie devrait prendre des mesures efficaces, notamment en matière de formation, pour empêcher que les membres des forces de l’ordre et des forces de sécurité ne fassent un usage excessif de la force ou n’utilisent des armes de force intermédiaire dans les situations où le recours à plus de force ou à la force létale n’aurait pas été justifié. A ce sujet, le Comité appelle l’attention de l’Etat partie sur les Principes de base des Nations Unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois. Il devrait également faire en sorte que les allégations de profilage racial, mauvais traitements et d’usage excessif de la force donnent lieu à des enquêtes approfondies, que les auteurs soient traduits en justice et, s’ils sont reconnus coupables, condamnés à des peines à la mesure de la gravité de leurs actes, et que les victimes reçoivent une indemnisation adéquate.

 

Liberté de conscience et de religion

 Le Comité exprime sa préoccupation quant à l’ encadrement du port de signes religieux qualifiés d’ « ostensibles » dans les établissements scolaires publics (loi No 2004/228) et l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public (loi No 2010-1192). Le Comité considère que ces lois portent atteinte à la liberté de manifester sa religion ou sa conviction et qu’elles affectent particulièrement les personnes appartenant à certaines religions et les filles. Le Comité s’inquiète par ailleurs de ce que les effets de ces lois sur le sentiment d’exclusion et de marginalisation de certains groupes pourraient aller à l’encontre des buts recherchés (art. 18 and 26).

 L’Etat partie devrait réexaminer la loi No 2004-228 du 15 mars 2004 et la loi No 2010-1192 du 11 octobre 2010 à la lumière de ses obligations au titre du Pacte, en particulier de l’article 18 relatif à la liberté de conscience et de religion, et du principe d’égalité consacré à l’article 26.

 

07:25 Publié dans Actualité | Tags : onu, loi, renseignement, libertés | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

22/07/2015

Windows 10 sur clé USB

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La nouvelle se confirme avec mise en ligne sur le site américain d'Amazon d'une offre de précommande avec un Windows 10 Home proposé à 119,99 $ e tla version Windows 10 Pro est à 199,99 $.

Le site français n'a pas tardé a suivre la maison mère et Amazon France annonce pour le 1er septembre des clés USB Windows 10 Famille 134,99 € et Windows 10 Professionnel à 279,99 €.

La mise à niveau vers Windows 10 depuis Windows 7 et Windows 8.1 reste néanmoins gratuite pendant un an (sauf pour l'édition Entreprise pour les grands comptes) et vous recevrez outre la mise à jour un numéro de série par mail et la possibilité de télécharger la version complète sur un serveur Microsoft.

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