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09/12/2017

Johnny enfin libre !

Johnny Halliday.jpg

On le croit assagi comme un vieux lion qui ronronne et lèche ses plaies en silence. Mais Johnny - il est permis de le croire - est toujours le même que ce gamin qui resquillait sur les auto tamponneuses, se bastonnait square de la Trinité, et qui volait des disques de son héros Gene Vincent à son copain Eddy Mitchell... La mauvaise graine, le sirop de rue, cela ne peut s'oublier.(Jean-Paul Bourre, éditions Scali).

Je n'étais pas aujourd'hui à Paris. L'esprit, l'élan vital du rock n'est présent ni dans une boîte, ni dans la masse, il est partout et toujours un esprit d'évasion. Il ne s'agit pas de la fuite du couard mais bien du refus d'un conformisme calcifié, de l'avenir pré-fabriqué dans sa lâcheté, dans sa bêtise marchande. Le rendez-vous obligatoire n'est pas de la famille.

D'ailleurs le document qui suit montre que le cœur n'était pas invité.

L'hommage marchandisé à Johnny.jpg

Des milliers de motards du peuple ont été recalés d'un hommage largement privatisé en particulier par une marque américaine. Ne parlons même pas de l'hommage de l'homme de la Banque à un Johnny d'aussi mauvais gout que celui d'un Attali à la disparition de Coluche. L'esprit rebelle du rock n'est ni moutonnier ni bourgeois et n'a rien à faire dans le troupeau ou la pleurniche, en aucune occasion, il sait rendre hommage ailleurs, à sa façon et toujours loin des caméras.

17:03 Publié dans Actualité | Tags : johnny, halliday, hommage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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