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La machine dans sa vitrine du musée athénien

La machine d'Anticythère, appelée également mécanisme d'Anticythère, serait le premier calculateur analogique conçu par l'humanité et, dans le cas présent par la civilisation grecque, il permettrait le calcul des positions astronomiques. Ce stupéfiant un mécanisme de bronze comprennent des dizaines de roues dentées, solidaires et disposées sur plusieurs plans visibles aux rayons X. Il est garni de nombreuses inscriptions grecques décryptée par des chercheurs allemands en particulier le philologue Albert Rehm. Cette prodigieuse machine connue à un unique exemplaire dont les fragments ont été trouvés en 1901 dans une épave (fouillée à nouveau avec de nouvelles découvertes par l'équipe Cousteau en 1976), près des côtes de l'île grecque d'Anticythère, entre Cythère et la Crète. L'épave était celle d’une très grande  galère romaine, longue d'une trentaine de mètres, qui a été datée au moyens des pièces de monnaie  retrouvées d'avant 87 av. J.-C. Les fragments de ce qui est plus vieux mécanisme à engrenages connu sont conservés au musée national archéologique d'Athènes. Une reconstitution du mécanisme a été présentée au Musée des Arts et Métiers à Paris.

La reconstitution par l'équipe de l'horloger suisse Hublot.

Les différentes indications connues de la machine d’Anticythère ont été respectées sur la création miniature de l'horloger. Sur la première face du mouvement on retrouve le calendrier des jeux Panhelléniques, le calendrier égyptien (12 mois de 30 jours, avec les jours épagomènes – supplémentaires), la position du soleil dans les constellations du Zodiaque, les phases de la Lune (dans une magistrale aiguille à guichet, qui indique la position de la Lune dans le zodiaque tout au long du mois sidéral), ainsi que l’année sidérale. Sur le seconde face du mouvement horloger, on trouve le cycle Callipique, le cycle métonique, le cycle de Saros et le cycle Exeligmos. Un bien bel et respectueux hommage.