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17/06/2014

Quand le service public déraille...

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1936 L'Assemblée du Front Populaire vote la loi des Congés payés, la semaine de 40 heures. L'année suivante les premières nationalisations (S.N.C.F. et usines d'armement) sont décidées. Le gouvernement établit en quelques semaines les traits essentiels de la législation sociale contemporaine du moins jusqu'à ce qu'un gouvernement de gauche fasse sauter le CDI.

Une grève des transports n'est jamais agréable pour les usagers surtout en période de crise où n'importe quel prétexte peut servir de justificatif à un licenciement. Mais ce qui nous intéresse ici, c'est la désinformation concernant la nature d'un projet. Que l'information du service dit public répète la position du gouvernement est naturel. Tout le monde sait que choisir cette voie, c'est choisir la soumission. Ce qui est plus étrange est que les médias privés se gardent bien de dire qu'un gouvernement se disant de gauche mène une politique préparant une privatisation évidente d'un secteur public stratégique. Après la trahison de l'entreprise Alstom qui en toute logique devrait être nationalisée, cela fait beaucoup. Et quand on constate l'exemple connu et contemporain, la catastrophe pour la sécurité, le coût pour les usagers, les retards multipliés de la privatisation du service ferroviaire britannique, cela fait trop.


Les vraies raisons de la grève

18:06 Publié dans Actualité | Tags : sncf, greve, privatisation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!