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14/08/2025

Ascension des Modèles d'IA Chinois : Une Décennie de Transformation du Paysage Technologique Mondial

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Au cours de la dernière décennie, l'industrie mondiale de l'intelligence artificielle (IA) a connu une transformation profonde, marquée par l'émergence des modèles d'IA chinois comme acteurs majeurs, remettant en question la domination historique des États-Unis. Ce phénomène, qui s'est accéléré ces dernières années, reflète non seulement des avancées technologiques, mais aussi des dynamiques économiques, géopolitiques et culturelles.
 
En retraçant cette évolution sur une période de dix ans, de 2015 à 2025, nous observons comment les entreprises chinoises d'IA, en s'appuyant sur des stratégies d'innovation, des coûts compétitifs et des modèles open source, ont redéfini les équilibres mondiaux, suscitant à la fois admiration et inquiétude.
 

 
En 2015, l'IA mondiale était encore largement dominée par les géants technologiques américains tels que Google, Microsoft et IBM. Ces entreprises investissaient massivement dans la recherche, avec des modèles comme Google DeepMind et Watson d'IBM posant les bases des avancées modernes en apprentissage automatique. À cette époque, la Chine, bien que dotée d'un écosystème technologique en pleine croissance, restait en retrait. Cependant, le gouvernement chinois lançait son ambitieux plan "Made in China 2025", visant à faire du pays un leader mondial dans les technologies de pointe, y compris l'IA.
 
Ce plan, combiné à des investissements massifs dans la recherche et le développement, a jeté les bases d'une montée en puissance rapide. Selon un rapport de l'époque, "China's investment in AI research has been growing at an unprecedented rate, with state-backed initiatives fostering a new generation of tech giants" (Source : MIT Technology Review, 2016).Vers 2018, des entreprises chinoises comme Alibaba, Baidu et Tencent commençaient à se faire un nom sur la scène internationale. Le modèle Ernie de Baidu, par exemple, rivalisait déjà avec les capacités de traitement du langage naturel des modèles occidentaux. Cette période a marqué un tournant, car les entreprises chinoises ont adopté une stratégie de prix compétitifs, rendant leurs solutions d'IA attractives pour les marchés émergents.
 
Un article du Frankfurter Allgemeine Zeitung de 2019 notait : "Die chinesischen KI-Modelle bieten nicht nur Leistung, sondern auch Kostenvorteile, die für Unternehmen in Schwellenländern entscheidend sind" (Les modèles d'IA chinois offrent non seulement des performances, mais aussi des avantages de coût cruciaux pour les entreprises des pays émergents) (Source : FAZ, 2019). Cette accessibilité a permis à des entreprises comme Alibaba de pénétrer des marchés en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine, où les coûts élevés des solutions américaines étaient souvent prohibitifs.
 
En 2020, l'émergence de modèles open source chinois, tels que ceux développés par DeepSeek, a bouleversé le paysage. Contrairement aux modèles propriétaires des entreprises américaines, ces solutions open source permettaient une personnalisation poussée, attirant des développeurs du monde entier. Par exemple, en Afrique du Sud, l'Université du Witwatersrand a adopté DeepSeek pour un projet pilote de recherche en raison de sa capacité à fonctionner hors ligne, un atout dans les régions à connectivité limitée.
 
Cette flexibilité a été soulignée dans un rapport de El País : "La capacidad de los modelos chinos de IA para operar sin conexión a internet los hace ideales para regiones con infraestructura limitada" (La capacité des modèles d'IA chinois à fonctionner sans connexion Internet les rend idéaux pour les régions à infrastructure limitée) (Source : El País, 2021). À cette époque, DeepSeek enregistrait déjà 50 millions de téléchargements mondiaux, un chiffre impressionnant bien qu'inférieur aux 500 millions de ChatGPT à la même période (Source : Sensor Tower, 2021).
 
L'année 2022 a vu une accélération de l'adoption mondiale des modèles chinois, notamment par des entreprises occidentales. Des géants comme HSBC et Standard Chartered ont commencé à tester des systèmes comme Qwen d'Alibaba, tandis que des fournisseurs de cloud américains tels qu'Amazon Web Services et Microsoft intégraient DeepSeek à leurs offres. Cette tendance a été motivée par une équation simple : des performances comparables à celles des modèles américains, mais à des coûts bien inférieurs. Un rapport du Wall Street Journal de 2022 soulignait : "Chinese AI models are closing the performance gap with their American counterparts while offering significant cost savings, making them an attractive choice for global enterprises" (Les modèles d'IA chinois comblent l'écart de performance avec leurs homologues américains tout en offrant des économies de coûts significatives, ce qui en fait un choix attractif pour les entreprises mondiales) (Source : WSJ, 2022).
 
Cette adoption a également été facilitée par des plateformes comme Latenode, où un utilisateur sur cinq préférait DeepSeek pour créer des outils d'IA personnalisés.Cependant, cette montée en puissance n'a pas été sans controverses. Dès 2023, des préoccupations géopolitiques ont émergé, notamment aux États-Unis, où les législateurs ont commencé à s'inquiéter de l'influence croissante de la Chine sur les normes mondiales de l'IA.
 
Lors d'une audition au Sénat américain en 2023, Brad Smith, président de Microsoft, a averti : "The number one factor in whether the U.S. or China wins is which technology is most widely adopted in the rest of the world" (Le facteur numéro un déterminant si les États-Unis ou la Chine l'emportent est la technologie la plus largement adoptée dans le reste du monde) (Source : Senate Hearing Transcript, 2023). Les critiques ont également pointé du doigt les liens présumés entre les applications d'IA chinoises et les politiques du gouvernement de Pékin, craignant que leur adoption généralisée ne permette à la Chine d'exporter ses normes numériques.

Idriss Aberkane dans une synthèse d'une modernité inconnue en Europe. En 1793, l'empereur Qianlong se moquait de la machine à vapeur britannique, mais aujourd'hui, la Chine construit l'avenir à une vitesse vertigineuse. Découvrez 15 innovations qui révolutionnent l'impossible : le pont suspendu de Huajiang, perché à 625 mètres au-dessus des nuages ; des usines comme celle de BYD, plus grande que San Francisco, produisant 2 millions de voitures électriques par an ; et l'usine Foxconn qui fabrique un smartphone par seconde. Explorez les taxis volants EHang survolant Shenzhen ; les robotaxis Baidu naviguant dans les embouteillages de Pékin ; et le premier réacteur nucléaire au thorium au monde, prometteur d'une énergie plus propre. Sans oublier DeepSeek, une IA chinoise qui rivalise avec les géants mondiaux ; et des projets futuristes comme un avion civil Mach 4 reliant Pékin à Los Angeles en 3 heures. De l'urbanisation rapide de Shenzhen, qui a transformé le village en mégalopole, à la « Grande Muraille Verte » qui barre le désert de Gobi, la Chine ne suit plus : elle ouvre la voie. Ce raz-de-marée technologique vous inspire-t-il ou vous inquiète-t-il ? Dites-le nous dans les commentaires et plongez avec nous dans cette saga du futur !
 
 
En 2024, la compétition s'est intensifiée, prenant des allures de nouvelle course aux armements technologiques. Les États-Unis ont redoublé d'efforts pour maintenir leur leadership, avec des initiatives comme celle soutenue par le président Donald Trump, qui a proposé un investissement fédéral de 500 milliards de dollars pour consolider la domination américaine dans l'IA. Parallèlement, Meta a créé une division dédiée au développement d'une IA superintelligente, tandis qu'OpenAI, sous la direction de Sam Altman, a signé un contrat de 200 millions de dollars avec le Pentagone. Altman a publiquement mis en garde contre les ambitions chinoises, déclarant : "We want to ensure that democratic AI prevails over authoritarian AI" (Nous voulons nous assurer que l'IA démocratique l'emporte sur l'IA autoritaire) (Source : The New York Times, 2024).
 
Pendant ce temps, des entreprises chinoises comme Zhipu AI ont ciblé les marchés émergents, renforçant leur présence en Asie et en Afrique.En 2025, le paysage de l'IA est méconnaissable par rapport à 2015. DeepSeek a atteint 125 millions de téléchargements mondiaux, contre 910 millions pour ChatGPT, mais sa croissance rapide témoigne de l'attrait des modèles chinois (Source : Sensor Tower, 2025). Des institutions comme le ministère japonais de l'Économie ont opté pour Qwen d'Alibaba, citant sa rentabilité et sa flexibilité. Cependant, les tensions géopolitiques persistent.
 
À Washington, des propositions législatives visent à interdire aux agences fédérales américaines d'utiliser des modèles d'IA chinois, tandis que l'Europe et d'autres régions hésitent à prendre position dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre technologique froide.En dix ans, l'IA chinoise est passée d'un acteur marginal à un concurrent redoutable, redéfinissant les dynamiques de pouvoir dans l'industrie technologique. Ce bouleversement, alimenté par des coûts compétitifs, des modèles open source et une adoption mondiale croissante, soulève des questions fondamentales sur l'avenir des normes technologiques et la géopolitique de l'IA. Alors que la compétition s'intensifie, le monde observe avec attention pour voir si l'IA "démocratique" ou "autoritaire" prédominera, ou si une coexistence pragmatique émergera dans ce nouvel ordre technologique.

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06/08/2025

Été : le téléphone pleure 3 jours

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L’été 2025 en Europe se distingue par des températures record durant une brève canicule, avec des vagues de chaleur prolongées et des pics dépassant souvent 40°C, notamment dans des villes comme Athènes et Tirana, où la saison chaude peut durer jusqu’à cinq mois, selon un rapport de World Weather Attribution, Climate Central et la Croix-Rouge pour la période mai 2024-mai 2025. Dans ce contexte, la charge des smartphones devient un défi, car la forte chaleur peut amplifier les risques de surchauffe, affectant la durée de vie et la sécurité des appareils. Heureusement, cette situation amplifiée par les médias de la peur n'a pas duré et l'été se révèle surtout frais et comme le printemps très pluvieux. Les conseils qui suivent sont donc à prendre dans le cas d'un réel été chaud que l'on espère désespérément.

 
 
Le contexte chaleur est rarement évoqué quand on traite du smartphone, on pense ce problème réservé au PC de bureau et surtout destiné aux jeux, il n'en est rien. Il y a pourtant des précautions à prendre, et  nous devons prendre exemple sur des univers parallèles, dont celui des voitures électriques, qui partagent des défis similaires avec leurs batteries lithium-ion. Les effets de la chaleur sur les batteries des smartphones Les smartphones modernes utilisent des batteries lithium-ion, conçues pour fonctionner de manière optimale entre 15°C et 35°C.
 
Cependant, cet été, avec des températures souvent au-dessus de 35°C, ces batteries sont soumises à des contraintes importantes. La recherche montre que, au-delà de 35°C, les batteries peuvent surchauffer, entraînant une décharge plus rapide, une réduction de capacité et une livraison d’énergie moins efficace. À des températures supérieures à 40°C, l’intégrité de l’anode est menacée, l'électrolyte se dégrade, des microfissures se forment, et la durée de vie de la batterie est raccourcie, selon des études détaillées sur les batteries lithium-ion (voir Recur study).La charge, surtout en mode rapide, génère de la chaleur supplémentaire.
 
Une étude de Recur, initialement centrée sur les véhicules électriques, montre des pertes d’autonomie significatives à des températures élevées : 2,8% à 26,7°C, 5% à 32,2°C, et jusqu’à 31% à 37,8°C. Bien que ces chiffres concernent les EV, le principe s’applique aux smartphones : la chaleur ambiante combinée à la charge peut entraîner une dégradation accélérée. Dans des cas extrêmes, cela peut provoquer un gonflement de la batterie, un phénomène surnommé "spicy pillow" dans les communautés en ligne, où la batterie enfle et peut poser des risques d’explosion, comme mentionné dans des discussions sur Reddit (voir https://www.reddit.com/r/spicypillows/).Les effets incluent :
  • Réduction de la durée de vie de la batterie : La surchauffe accélère la dégradation, réduisant la capacité à retenir une charge.
  • Chargement plus lent : Le système de charge peut ralentir pour éviter des dommages, prolongeant le temps de charge.
  • Problèmes de performance : Le téléphone peut réduire ses performances, causant des ralentissements ou des arrêts pour se protéger.
  • Risques de sécurité : dans des cas rares, la surchauffe peut entraîner des fuites d’électrolyte ou des incendies, bien que ces incidents soient documentés comme exceptionnels.
Des précautions pour protéger votre smartphone, pour minimiser ces risques, donc des mesures pratiques peuvent être adoptées. Elles sont inspirées des recommandations d’experts comme Anker et basées sur des pratiques courantes pour les EV :
  • Éviter de charger en plein soleil : gardez votre téléphone à l’ombre ou dans un endroit frais, comme une pièce climatisée. Cela réduit la charge thermique initiale.
  • Retirer la coque pendant la charge : les coques piègent la chaleur, aggravant la surchauffe. Enlever la coque améliore la ventilation.
  • Utiliser des chargeurs et câbles officiels : Les chargeurs de mauvaise qualité peuvent générer plus de chaleur. Privilégiez ceux recommandés par le fabricant, comme les chargeurs Anker avec des modes de charge sécurisés (voir Anker charger collections).
  • Ne pas surcharger : débranchez le téléphone une fois à 100% pour éviter une chaleur inutile.
  • Fermer les applications inutiles : réduisez la charge de travail du processeur en fermant les apps non utilisées, surtout pendant la charge.
  • Surveiller la santé de la batterie : utilisez les outils intégrés (Paramètres > Batterie sur iPhone ou Android) ou des applications tierces pour vérifier l’état de la batterie et envisager un remplacement si nécessaire.
Ces précautions sont cruciales, surtout dans un contexte où les températures européennes atteignent des pics records. Par exemple, en juillet 2025, l’Angleterre a connu son mois de juin le plus chaud depuis 1884, avec des températures dépassant 34°C, tandis que l’Italie a interdit le travail en extérieur pendant les heures les plus chaudes dans 13 régions, selon The Guardian (voir https://www.theguardian.com/world/live/2025/jul/01/europe...).
 
 

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Contrairement aux prévisions alarmistes annonçant une canicule longue et à risque dès le début de l’été 2025, les données météorologiques montrent que la vague de chaleur, bien que significative, n’a pas été aussi persistante qu’anticipée. Selon Météo-France, une vague de chaleur intense a touché la France et la Corse du 19 juin au 4 juillet 2025, marquée par des températures maximales atteignant 40 °C dans de rares régions, notamment dans le Languedoc et les Pyrénées-Orientales. Cet épisode, qualifié de 50e vague de chaleur depuis 1947, a été remarquable par sa précocité et sa durée (16 jours), comparable à la canicule historique de 2003. Cependant, plusieurs éléments nuancent l’idée d’une canicule prolongée et à risque généralisé. 
Tout d’abord, l’intensité de cette vague de chaleur n’a pas atteint les records des canicules de 2019 ou 2022, bien que des températures maximales de 41,5 °C aient été relevées localement, comme à Céret (Pyrénées-Orientales) le 25 juin. De plus, cette période a été entrecoupée par des dégradations orageuses, comme celle du 25 juin, qui ont temporairement atténué les températures dans plusieurs régions. Ces interruptions pluvieuses et orageuses ont empêché la canicule de s’installer de manière continue sur l’ensemble du territoire français. 
En Europe, la situation était également hétérogène. Si l’Espagne a connu des températures extrêmes atteignant 46 °C à El Granado et l’Italie des pics à 40 °C, ces épisodes ont été localisés et n’ont pas affecté l’ensemble du continent de manière uniforme. En Allemagne et en Belgique, par exemple, les températures ont dépassé les 35 °C, mais ces vagues de chaleur ont été suivies de périodes plus fraîches et pluvieuses, notamment à partir de début juillet. Ainsi, l’idée d’une canicule longue et généralisée à l’échelle européenne est contredite par la variabilité des conditions météorologiques, marquées par des alternances entre chaleur et précipitations.  Le caractère pluvieux du début d’été 2025 a eu des implications importantes sur la perception des risques climatiques, notamment en atténuant les impacts sanitaires et environnementaux souvent associés aux canicules prolongées. En France, les épisodes pluvieux ont contribué à maintenir des niveaux de nappes phréatiques relativement stables, contrairement à la sécheresse extrême observée en 2022. Selon les rapports, bien que près de la moitié des nappes phréatiques françaises présentaient un niveau modérément bas en juillet 2025, la situation était moins alarmante qu’attendue grâce aux précipitations du début de l’été.
 
  
 
Les voitures électriques (EV) offrent un miroir intéressant pour comprendre les défis des smartphones, car elles utilisent également des batteries lithium-ion. Les EV sont équipées de systèmes de gestion thermique (TMS) sophistiqués, utilisant des boucles de refroidissement, des pompes électriques et des radiateurs pour dissiper la chaleur. Ces systèmes sont essentiels, car, comme pour les smartphones, les batteries des EV souffrent à des températures supérieures à 35°C. À 40°C ou plus, elles peuvent subir des dommages irréversibles, réduisant leur autonomie et leur durée de vie.Des données spécifiques montrent des pertes d’autonomie significatives pour les EV par temps chaud : le Chevrolet Bolt perd 9% d’autonomie à 32,2°C, le Nissan LEAF 22%, et certaines études indiquent une perte de 31% à 37,8°C (voir Recur study). Les Tesla, grâce à des systèmes avancés comme des pompes à chaleur, minimisent ces pertes, mais elles restent affectées. Les leçons pour les utilisateurs de smartphones incluent :
  • Maintenir une température basse : comme les EV utilisent des systèmes de refroidissement, gardez votre téléphone dans un environnement frais.
  • Éviter les expositions prolongées à la chaleur : ne laissez pas votre téléphone dans une voiture garée au soleil, où les températures internes peuvent dépasser 60°C.
  • Surveiller régulièrement : les propriétaires d’EV vérifient souvent l’état de leur batterie ; faites de même avec votre smartphone pour détecter les signes de dégradation.
Notre’été 2025 en Europe est marqué par des conditions extrêmes, avec des prévisions de vagues de chaleur prolongées, selon Severe Weather Europe (voir https://www.severe-weather.eu/long-range-2/first-look-sum...). Copernicus a rapporté que l’été 2024 était le plus chaud jamais enregistré en Europe, avec des températures largement au-dessus des moyennes historiques, et les tendances pour 2025 suggéraient (on le sait à tort) un potentiel accru de chaleur extrême. Même si, par exemple, des villes comme Madrid ont vu des températures dépasser 40°C, augmentant les risques pour les appareils électroniques. Ces conditions rendent sur de brèves périodes les précautions cruciales.
 
Comme le souligne un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (EEA), les étés deviennent plus longs et plus chauds, avec des impacts sur la santé publique et les infrastructures, mais aussi sur nos appareils, qui doivent être protégés contre la surchauffe. En conclusion, la forte chaleur de l’été 2025 en Europe aurait pu poser des risques significatifs de surchauffe lors de la charge des smartphones, affectant leur performance et leur durée de vie. En adoptant des précautions simples, comme charger dans des environnements frais, utiliser des chargeurs officiels et surveiller la santé de la batterie, nous pouvons protéger nos appareils. Les leçons tirées des voitures électriques, avec leurs systèmes de gestion thermique avancés, renforcent l’importance de la gestion thermique, même pour nos petits compagnons électroniques.
 
Les prévisions initiales pour l’été 2025, notamment celles de Météo-France et d’autres instituts, mettaient en avant un scénario de températures globalement supérieures aux normales, avec un risque élevé de canicule. Cependant, les données observées montrent que ces prévisions ont été partiellement contredites par la réalité météorologique. Le début d’été, bien que marqué par une vague de chaleur notable, a été dominé par une instabilité climatique, avec des épisodes pluvieux et orageux qui ont empêché l’installation durable d’un dôme de chaleur sur l’ensemble de la France et de l’Europe.
 
La variabilité constaté par tous souligne les limites des modèles saisonniers, qui peinent à anticiper avec précision les alternances entre périodes chaudes et humides. Comme l’a souligné Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France, « il n’y a pas de relation directe entre la canicule de fin juin et ce qui se passera tout au long de l’été ». Cette prudence invite à reconsidérer les récits alarmistes qui présentent l’été 2025 comme inévitablement caniculaire et à risque. Les prévisions à court terme, plus précises, ont montré que les épisodes de chaleur intense étaient souvent suivis de périodes de rafraîchissement, limitant ainsi leur impact global.
 
Les tendances pour la fin de l’été 2025, notamment pour le mois d’août, indiquent un retour possible de conditions plus chaudes et sèches, mais sans excès marqué. Selon La Chaîne Météo, le mois d’août devrait être caractérisé par des températures supérieures aux normales (+1 °C), avec des épisodes orageux localisés, notamment dans le sud-ouest et le centre-est de la France. Ces prévisions suggèrent une poursuite de l’alternance entre périodes ensoleillées et pluvieuses, plutôt qu’une canicule prolongée.
 
L’analyse des données disponibles met en lumière la nécessité de nuancer les récits alarmistes et de s’appuyer sur des observations à court terme pour mieux anticiper les risques. Les impacts sanitaires et environnementaux, bien que significatifs, ont été limités par les périodes de rafraîchissement, et les prévisions pour la suite de l’été suggèrent une poursuite de cette variabilité. 
 
Dans un monde où la chaleur deviendrait la norme, prendre soin de nos gadgets serait essentiel pour assurer leur longévité et notre confort quotidien. En attendant, vivement la fin de la pluie !
 
 

 

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