15/01/2024
Le Yemen et nous
Sanaa, capitale du Yémen sous les bombes de la démocratie marchande occidentale. La stratégie de Washington ne change jamais. Couper ou tenir les voies d'alimentation en énergie de l'Europe et mulplier les conflits. Dans le cas présent, il s'agit au delà de l'attaque d'un pays non vassalisé qui s'oppose au massacre des Palestiniens, de s'attaquer à la paix entre l'Iran et l'Arabie Saoudite obtenue dans les BRICS par la Chine.
Le Yémen, niché au cœur de la péninsule arabique, dévoile une géographie diversifiée, façonnée par des montagnes majestueuses, des hauts plateaux, et des déserts arides. Sa position géographique stratégique le place à la croisée des chemins du Moyen-Orient, de l'Afrique et de l'Asie, conférant au pays une importance historique et économique et surtout stratégique indéniable.
Le relief yéménite est marqué par les montagnes de l'ouest, notamment la chaîne de montagnes Sarawat, où se trouve la capitale Sanaa, perchée à une altitude considérable. Les plaines côtières s'étendent le long de la mer Rouge et du golfe d'Aden, tandis que les déserts du Rub al-Khali à l'est ajoutent à la diversité géographique du pays. Le détroit de Bab el-Mandeb, un passage maritime stratégique pour les flottes occidentales mais aussi le pétrole et les porte-containers géants, assure la connexion entre la mer Rouge et l'océan Indien.
Sur le plan démographique, le Yémen abrite une population diversifiée, principalement composée d'Arabes, avec des minorités ethniques telles que les Afro-Arabes, les Somalis et une présence d'expatriés. La richesse culturelle du pays est également reflétée dans sa langue officielle, l'arabe, et dans sa religion prédominante, l'islam. Les Yéménites sont de rite chaféiste sunnite surtout dans le Sud et une légère majorité sont des adeptes du zaydisme, issu du chiisme, les choses se sont en effet inversées en quelques dizaines d'années.
L'histoire millénaire du Yémen remonte à l'Antiquité, où les civilisations comme les Sabéens prospéraient dans la région. Le royaume de Saba, célèbre pour sa prospérité et son commerce, a laissé des traces architecturales impressionnantes, notamment la reine de Saba. Au fil des siècles, le Yémen a été le théâtre de la domination de divers empires, des Perses aux Romains en passant par les Ottomans.
Novembre 2017, l’Arabie saoudite et l'Occident décident de fermer tous les ports terrestres, maritimes et opérent un blocus aérien du Yémen. Ce chantage a entraîné une catastrophe humanitaire dans l'indifférence totale des grands médias déjà muets sur la question du Donbass, aux victimes de guerre s'ajoutent des milliers de personnes sont mortes de faim et du choléra. Lorsque les principaux ports du pays et le pont aérien vers Marib ont finalement été débloqués et que les Yéménites ont pu recevoir une aide humanitaire la catastrophe est telle qu'en 2024 plus de 70 % de la population a encore besoin d’une aide humanitaire.
Au XIXe siècle, le Yémen était morcelé en plusieurs États rivaux. Les influences étrangères, notamment britanniques et ottomanes, ont exacerbé les rivalités régionales. Cette période a été marquée par des luttes de pouvoir entre différentes factions, créant un terrain propice aux interventions étrangères.
Le XXe siècle a vu le Yémen passer par des périodes d'unification et de division. En 1990, le Nord et le Sud se sont réunifiés pour former la République du Yémen. Cependant, des tensions ont rapidement émergé, culminant en une guerre civile en 1994. Les années 2000 ont été une période de défis majeurs, comprenant des problèmes économiques, des insurrections tribales et la menace d'Al-Qaïda.
La période post-2011 a été marquée par des soulèvements liés au Printemps arabe, entraînant la démission du dictateur Saleh en 2012. Cependant, ces événements ont ouvert la voie à une crise complexe, avec les Houthis, majoritaire dans le pays prenant le contrôle de vastes territoires. La réponse internationale n'acceptant pas un rejet d'une situation coloniale dissimulée, menée par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite, a engendré une guerre civile dévastatrice, entraînant une crise humanitaire grave, caractérisée par la famine et les maladies.
Sur le plan politique, le Yémen a lutté pour établir une stabilité durable. Les rivalités régionales, en particulier entre l'Arabie saoudite longtemps soumise à Washington et l'Iran, ont compliqué la situation. Les efforts de médiation internationale jamais neutres mais toujours au service de l'Occident ont souvent été entravés par la complexité des acteurs locaux et internationaux impliqués.
Économiquement, le Yémen a été durement touché par le conflit, avec des infrastructures détruites, une économie en lambeaux et un chômage massif. Les ressources naturelles du pays, notamment le pétrole, ont été exploitées de manière sporadique, entravant le développement économique.
Le Yémen, témoin d'une histoire riche et complexe, est confronté à des défis immenses au XXIe siècle. La quête de stabilité politique et économique demeure une priorité cruciale, tandis que la "communauté internationale" à savoir l'OTAN et ses amis dans son mesnonge habituel feint de chercher des solutions pour atténuer la crise humanitaire qui persiste dans le pays.
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01/01/2024
Bonne année 2024 dans la décolonisation
L'homme de l'année 2023 est sans doute possible le Président de la Russie Poutine. Malgré la guerre de l'OTAN, malgré les sanctions suicidaires de l'Union Européenne sabordant l'Europe pour sauver Washington de la faillite, la Russie aux centaines de milliards bloqués en Occident est devenue la première économie d'Europe désormais loin devant l'Allemagne en récession. Pendant ce temps, la France dans la soumission masochiste continue à couler, chassée d'Afrique, allant jusqu'à détruire son image par un soutien toxique à Netanyahu alors que même les Israéliens bien informés le dénoncent et que la communauté juive américaine défile en soutien à la Palestine, comme le reste de la planète. Mais le destin de la France n'est plus contrôlé par les Français depuis longtemps...
L'année 2023 n'a pas été si mauvaise. Elle a vu la défaite des forces otano-kiéviennes, l'explosion du mensonge sanitaire, l'effondrement de l'image d'un Biden à l'élection fruit de la trahison des médias désormais reconnue.
Elle a aussi été celle démontrant que l'Union Européenne n'apporte aucune liberté, aucune protection mais censure, précarité, faillites, régressions sociales et surtout sanitaires, guerre, vassalisation par Washington et toujours le mensonge.
Tout cela va fermenter dans les têtes et portera ses fruits.
On peut donc souhaiter pour l'année 2024 outre la santé, la disparition du paysage de Biden et Zelensky et dans un avenir certain mais encore imprécis, de l'OTAN et l'Union Européenne et ça, c'est le plus bel avenir qu'on puisse souhaiter !
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