08/09/2023
Hier, c'est déjà demain
Les derniers Jeux Olympiques à Paris, France, ont eu lieu en 1924. Ces jeux sont connus sous le nom des Jeux Olympiques d'été de 1924. Ils se sont déroulés du 4 mai au 27 juillet 1924. Cette édition des Jeux Olympiques était significative pour plusieurs raisons. Ces Jeux étaient les premiers Jeux Olympiques d'été depuis la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Ils ont été organisés dans un contexte de reconstruction et de réconciliation internationale après la guerre. C'est aussi le retour de l'Allemagne. Exclue des Jeux de 1920 à Anvers en raison de sa participation à la Première Guerre mondiale, l'Allemagne a été autorisée à participer aux Jeux de 1924, marquant ainsi son retour à la compétition olympique. Les Jeux de Paris en 1924 ont vu l'introduction du drapeau olympique moderne, composé de cinq anneaux entrelacés représentant les cinq continents. Ce drapeau est devenu un symbole emblématique des Jeux Olympiques. La France a été un pays hôte prospère, remportant le plus grand nombre de médailles d'or (41 médailles d'or) et terminant en tête du tableau des médailles. Les Jeux de 2024 auront lieu dans une France en récession, soutenant une guerre, en Ukraine et un régime ayant par le coup d'état mis fin en 2014 à la démocratie dpar un coup d'état. Ce sont seront aussi les jeux de l'exclusion de la Russie pour crime d'intervention pour protéger la population du Donbass subissant des violences ayant faire 14 000 morts en 8 ans. L'apolitisme des Jeux dans une ville connaissant insécurité, insalubrité, émeute et aux 8 milliards de dette faisant passer le loisir avant logements sociaux et espaces verts en manque est donc une configuration aussi inverse que toxique.
L'Opération Gladio était un réseau de guérilla secrète financé et soutenu par l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) et les États-Unis pendant la Guerre froide. Bien que Gladio ait été actif dans plusieurs pays européens, il est surtout associé à l'Italie en raison de son importance et de ses implications dans ce pays. Résumons rapidement son histoire.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Europe était divisée en deux blocs, l'Ouest dirigé par les États-Unis et l'Est dirigé par l'Union soviétique, dans le contexte de la Guerre froide. L'Italie, après avoir été libérée du fascisme pendant la guerre, a vu la montée en puissance de partis politiques de gauche et de droite. Le Parti communiste italien (PCI) était le plus grand parti communiste d'Europe occidentale. Les États-Unis étaient préoccupés par la possibilité d'une prise de pouvoir communiste en Italie, ce qui aurait pu entraîner l'Italie dans le bloc communiste.
En 1947, l'OTAN a été créée en tant qu'alliance militaire occidentale pour contrer la menace soviétique. Dans le cadre de cette alliance, l'Opération Gladio a été mise en place en Italie et dans d'autres pays européens. L'objectif principal de Gladio était de préparer des réseaux clandestins de résistance en cas d'invasion soviétique. Ces réseaux devaient opérer derrière les lignes ennemies pour saboter les infrastructures et coordonner la résistance.
Chercheur "indépendant", professeur associé aux Archives de la Sécurité nationale, John Prados est largement reconnu comme l'un des historiens les plus éminents des affaires touchant à la sécurité nationale des Etats-Unis d'Amérique. Il a publié plusieurs livres importants sur le sujet. Les Guerres secrètes de la CIA est son premier ouvrage traduit en français.
Gladio en Italie était organisé en collaboration avec les services de renseignement italiens et était composé de membres de l'armée, de la police et de civils, notamment des membres de groupes d'extrême droite. Les membres de Gladio étaient formés à la guérilla, à la sabotage et à la désinformation. Si Le réseau était financé par l'OTAN et les États-Unis, mais il opérait de manière autonome sous une supervision minimale.
Gladio a été critiqué pour son implication présumée dans des affaires politiques en Italie. On a affirmé que certains membres de Gladio étaient impliqués dans des activités visant à saper le soutien au PCI et à d'autres partis de gauche.
Les années 1970 en Italie ont été marquées par une série d'attentats à la bombe et d'actes de violence, dont certains ont été attribués à des groupes d'extrême droite. Ces attaques ont été utilisées pour discréditer la gauche et justifier des mesures de répression. L'implication présumée de Gladio dans ces actes de violence a été largement débattue, mais elle n'a été confirmée que plus tard. En 1990, le Premier ministre italien Giulio Andreotti a révélé l'existence de Gladio au Parlement italien, confirmant ainsi l'implication de l'OTAN et des États-Unis dans le réseau. Cette révélation a conduit à des enquêtes sur les activités de Gladio en Italie et dans d'autres pays européens.
L'Opération Gladio a suscité une controverse importante en Italie et en Europe en raison de son implication présumée dans des activités politiques et de son manque de contrôle par les gouvernements nationaux. Certains estiment que Gladio a joué un rôle dans le maintien de l'Italie dans le giron de l'OTAN et a contribué à la lutte contre l'influence communiste.
Cependant, d'autres considèrent que Gladio a sapé la démocratie et la souveraineté nationale en Italie.
En résumé, l'Opération Gladio (dont il n'existe aucune garantie de la fin en Italie ou de l'absence d'extension au niveau européen) en Italie était un réseau de guérilla secrète soutenu par l'OTAN et les États-Unis pendant la Guerre froide, visant à préparer une résistance en cas d'invasion soviétique. Cependant, elle a également été associée à des activités politiques controversées et a suscité des inquiétudes quant à sa supervision et à son impact sur la démocratie en Italie.
Alors que l'Europe plonge dans la récession, connaît la guerre et que les Etats-Unis, eux aussi en récession et en faillite, ne trouvent aucune solution de reprise malgré la guerre provoquée en Ukraine qui coule bien l'Europe donc leur grand rival mais sans les sortir du pétrin, il semble utile, urgent, de relire Guy Debord.
Guy Debord, est un philosophe et sociologue français, il était surtout connu pour son analyse critique de la société de consommation et de la spectaculaire marchandise, ainsi que pour sa participation au mouvement situationniste. Sa perspective sur le terrorisme et son rôle par rapport à l'État peuvent être explorées à travers son livre "La Société du Spectacle" (1967).
Dans "La Société du Spectacle", Guy Debord décrit la société moderne comme étant dominée par le spectacle, c'est-à-dire un ensemble d'images, de représentations et de valeurs superficielles qui aliènent les individus et les éloignent de leur propre réalité. Pour Debord, le terrorisme s'inscrit dans ce contexte de la société du spectacle, et il l'aborde de manière critique.
Voici comment Guy Debord considère le terrorisme et sa fonction par rapport à l'État.:
C'est l'instrument du spectacle. :Il soutient que le terrorisme, tout comme d'autres formes de violence spectaculaire, est devenu un élément du spectacle. Il est médiatisé, dramatisé et exploité par les médias pour créer du sensationnalisme et maintenir l'attention du public. Le terrorisme devient ainsi un spectacle, servant les intérêts de l'État et de la société de consommation en maintenant un climat de peur et de désordre.
Debord considère en outre que l'État a une relation complexe avec le terrorisme. Il affirme que certains actes terroristes peuvent être encouragés ou manipulés par l'État pour justifier des mesures de sécurité renforcées, la limitation des libertés civiles et la consolidation du pouvoir. Il voit le terrorisme comme un moyen pour l'État de justifier sa propre existence et de renforcer son contrôle sur la population.
Il s'agit aussi d'un détournement. Concept clé dans la pensée de Debord, le "détournement" consiste à prendre des éléments culturels ou politiques existants et à les réutiliser de manière critique pour révéler leur véritable nature. Debord suggère que le terrorisme peut être détourné par l'État pour atteindre ses propres objectifs de contrôle social, tout en cachant ces intentions derrière une façade de lutte contre le terrorisme.
On trouve enfin chez Debord, la critique de la violence, de sa fonction. Dans l'ensemble, Debord critique la violence comme moyen de changement social. Il considère que le terrorisme, en tant que forme extrême de violence, ne fait que renforcer le spectacle et la domination de l'État. Au lieu de favoriser la révolution ou la transformation sociale, il contribue à maintenir l'ordre existant en renforçant la répression. Qaund on ne peut plus gérer la population par la consommation et le loisir, la peur, la matraque et le flicage devenu numérique sont en effet des alliés utiles.
En résumé, Guy Debord considère le terrorisme comme un produit de la société du spectacle, un phénomène médiatisé et exploité par l'État pour maintenir le contrôle et créer un climat de peur. Il met en garde contre l'instrumentalisation de la violence spectaculaire à des fins politiques et souligne la nécessité d'une critique plus profonde de la société de consommation et de ses mécanismes de domination. ceci étant posé, on comprendra sans peine l'usage qu'un système en crise peut faire d'un évènement de masse, mondial, ne correspondant à aucun besoin économique, social, humain mais au contraire à tous les intérêts de la population.
Quand on chasse 600 boîtes de bouquinistes, image de la culture et de la tradition de Paris pour innover par des cérémonies impossibles à sécuriser à 2 heures d'une zone de guerre, il faut se poser des questions.
Gabriele Adinolfi, figure historique de la droite radicale italienne, revient sur cette tragique période qui a secoué son pays, avec un ouvrage choc longuement mûri qui intègre les apports de nombreux travaux ayant vu le jour depuis lors et constitue un gros pavé dans la mare du politiquement correct et des mensonges de l'historiographie officielle.
Là encore, un bref retour en arrière permet de comprendre le non sens de "Paris 2024". Les Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes, en Grèce, ont été entourés de controverses et de débats concernant leur impact économique, social et écologique sur le pays.
Limpact économique se fait encore sentir. Les coûts de construction d'infrastructures et d'installations sportives, ainsi que les dépenses en matière de sécurité, ont considérablement dépassé les estimations initiales. Cela a contribué à creuser le déficit budgétaire de la Grèce (Paris a 8 milliards de dette cela promet !). La surestimation des bénéfices économiques fut systématiques.les investissements n'ont pas généré les retours escomptés (sauf pour les spéculateurs de l'immobilier du privé).
Les dépenses excessives liées aux Jeux ont été l'une des causes du surendettement de la Grèce, qui a conduit à la crise économique majeure de la fin des années 2000. Superbe époque que j'ai pu vérifier sur place où pour consommer du poisson au restaurant... il fallait l'acheter avant et le fournir !
Parlons aussi de l'impact social. La construction d'installations olympiques a souvent entraîné la démolition de logements et le déplacement de communautés locales, ce qui a suscité des critiques et des protestations, voir elaissé des familles à la rue.
Bien que les Jeux aient créé des emplois temporaires liés à la construction et à l'organisation de l'événement, de nombreux travailleurs ont perdu leur emploi une fois les Jeux terminés. Ils ont eu aussi du mal a retrouver un emploi car on a aussi fait venir une main d'oeuvre étrangère pas repartie.
L'impact écologique est, comme pour Paris passé totalement à la trappe. Les Jeux olympiques ont contribué à une urbanisation rapide d'Athènes, ce qui a entraîné des problèmes de pollution de l'air, de circulation routière et de dégradation de l'environnement. La construction des installations sportives et des infrastructures a nécessité une grande quantité de ressources naturelles, ce qui a eu un impact lourd sur l'environnement et la pollution.
Dans l'ensemble, les Jeux olympiques d'Athènes 2004 ont laissé un héritage largmeent négatifs en Grèce et on cherchera en vain les bénéfices de l'opération sauf endetter le pays et le soumettre à Bruxelles.
Alors pourquoi recommencer une erreur monumentale à Paris ? Quel peut être l'utilité de ces Jeux et pour qui ?
Il faut peut- être lire et s'en tenir éloigné et respecter le principe de précaution, celui jamais observé en France où on préfère désormais mentir à la population et lui faire peur, sauf quand il y a quelque chose à gagner pour un capitalisme privé même pas local.
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